L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) esquisse, pour l'année 2020, le portrait des familles françaises.
8 millions de familles résident sur le territoire national avec au moins un enfant mineur à domicile :
- 66 % sont « traditionnelles » : les parents vivent avec leurs enfants ;
- 25 % sont « monoparentales » : les enfants vivent avec un seul parent ;
- 9 % sont « recomposées » : les parents vivent avec au moins un enfant né d'une union précédente.
Si la part des familles recomposées demeure stable, les graphiques de répartition révèlent une baisse des familles traditionnelles entre 2011 et 2020, ainsi qu'une hausse des familles monoparentales.
À noter également que, sur 8 millions de familles françaises, 1,7 million sont dites « nombreuses », c'est-à-dire qu'elles hébergent trois enfants ou plus :
- celles de trois enfants représentent 1,3 million de familles ;
- celles de quatre enfants ou plus sont 456 000.
L'Insee étudie ensuite la répartition des familles françaises selon le niveau de vie des enfants et l'activité professionnelle des parents.
Les conditions de logement des enfants varient selon le type de familles. Si 14 % des mineurs vivent dans un logement surpeuplé, la part de ces derniers croît dans les familles monoparentales et les familles recomposées, dont la précarité est davantage caractérisée.
En 2018, 41 % des enfants hébergés dans une famille monoparentale vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire, contre 21 % de l'ensemble des enfants.
La précarité est enfin constatée dans les familles nombreuses, surtout lorsque le couple parental vit avec plus de quatre enfants. Le taux d'emploi des mères y est en effet nettement moins élevé que dans les autres familles.
Source : Insee Focus, n° 249, 13 sept. 2021 - Document à télécharger en annexe
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